vendredi 24 septembre 2010

Moins de viande pour plus de vie ;°)



Dessin "Végétarienne"de Lili la baleine verte

Tout d'abord je voulais faire un clin d'œil au site de Lili la baleine verte que j'ai découvert ce matin. J'adore ses dessins et sa créativité. Ma visite sur son blog, ce matin, m'a mis d'une bonne humeur contagieuse. J'avais envie de l'en remercier à ma façon. Merci!


Dans ma petite famille, nous avons décidé de baisser notre consommation de viande et de poisson, de façon à n'en consommer qu'une fois par semaine et toujours en quantité n'excédant pas les 300gr (maximum pour 4) .

Au début, je dois avouer que la perspective de me passer de viande me rendait carrément inquiète. Habituée depuis l'enfance à ma ration quotidienne de bœuf et autres viandes, je me sentais menacée. De plus, les végétariens me semblaient pâles et leur nourriture fade et insipide.

Puis, toujours en recherche d'un mode de vie plus respectueux, j'ai réfléchit à ma consommation de viande et j'ai découvert:

1°) je ne rendais pas mon corps en meilleur santé par ses apports exagérés de chaire animal. En effet, nous n'avons nulle besoin d'un morceau de viande à chaque repas pour avoir une alimentation équilibrée. Les œufs, le fromage, les produits laitiers (brebis, chèvre, vache), les légumineuses et autres céréales complètes nous apporte une grande partie des protéines, zinc, fer, vitamines, acides gras et autres contenue dans la viande de bœuf, porc, veau, agneau... Il suffit de constituer des repas bien équilibrés et de maintenir une alimentation saine et variée tout au long de la semaine ( les apports nutritifs se font sur la semaine pas la journée).

2°) la surconsommation de viande dans les pays industriels est un véritable fléau écologique.
Les élevage intensifs se sont développés de façon inquiétante ces 50 dernières années. Les conséquences d'une telle concentration d'animaux est une pollution des nappes phréatiques touchant tous les cours d'eau et même les océans. Ainsi en consommant des porc on ne tue pas que ces bêtes on asphyxie tout un écosystème au nom du sacrosaint jambon en barquette.
Si le monde entier consommait autant de viande que nous la terre n'y suffirait pas.
Sans parler des conditions abattage et de vie de ses pauvres bêtes...

3°) L'élevage de poisson intensif (thon, saumon)est polluant et encore très mal maitrisé. Il exploite de nombreux pays pauvres en détruisant leurs cotes et rendant malade la plupart des espèces consommées par les autochtones . Les pêches sont mal réglementées et beaucoup de poissons proviennent de fonds marins (filet de plus de 2000 mêtre!!) détruisant l'habitat d'espèces sur-pêchées et souvent en voie d'extinction. Sans oublier, la misère que les système de super pêche actuel causes tout autour du monde, détruisant des pratiques ancestrales respectueuses et créant la famine (en Afrique notamment).

Bref, les raisons s'accumulaient et mon porte-monnaie bien maigre me disait qu'il fallait faire place à une nouvelle façon de m'alimenter.
J'ai découvert alors la cuisine végétarienne et bio. J'ai d'abord pleuré en découvrant le prix des produits en magasin bio. Je me disais qu'à moins de manger un repas sur deux, je ne pourrais pas tenir financièrement.
Puis j'ai remis mes méninges au travail et j'ai cherché des moyens d'y arriver.

La première mesure a été d'accepter de supprimer la viande et le poisson de mes repas quotidien ou bien de les introduire de façon chirurgicale. Un plat de viande/poisson par semaine, maximum.

La seconde, d'accepter de ne pas pouvoir tout acheter bio. Choisir des produits de base les plus proches de ce qui me parait sain et respectueux.
Arrêter la consommation de tout produit transformé, c'était déjà faire un grand pas pour ma planète et mon compte en banque.

Et puis j'ai réappris à cuisiner! C'est même très amusant de découvrir toutes les possibilités qui s'ouvre à nous!

Mes filles sont devenues fans de la cuisine végétarienne, même si elle sont littéralement folle de joie quand de la viande s'invite à notre table.

Devant un si franc succès familiale j'ai même décidé de mettre prochainement des recettes en lignes made by myself!

to be continued...

lundi 20 septembre 2010

arrêtons de râler

Christine Lewicki est l'auteur d'un blog très prometteur " J'arrête de râler".
Il est question, sur ce blog, d'un challenge qu'elle s'est lancée: tenir 20 jours sans râler, d'une quelconque façon.
Pour cela elle a noué un bracelet à son poignet qu'elle doit déplacer en cas d'échec.
Chaque jour, Christine doit poster une vidéo d'elle et expliquer ses réussites ou ses défaites face à l'immense pari d'arrêter de râler.
Et elle a réussit Christine. Elle n'a pas râler durant 20 jours. Forte du succès de son blog, elle a continué le partage au-delà du challenge initial. Ainsi un mouvement s'est créé mettant en scène d'illustres inconnus devant leur ordinateur, se soutenant les uns et les autres pour arrêter de râler.

Arrêter de râler dans le pays des contestataires... tout un programme! Pourtant grâce à ce blog, on redécouvre la célébration des petit bonheurs du quotidien. Mais surtout à réapprendre à affirmer ses besoins propres (devenir conscient) pour ne pas faire subir son mal être à ceux qu'on aime.

Arrêter de râler est un acte fort et symbolique de respect de l'autre et de soi-même. C'est la raison pour laquelle je me devais de parler du blog: "J'arrête de râler"

vendredi 17 septembre 2010

Non à la violence éducative! (suite)


Certains jours, débordé par le quotidien, les crises et les larmes de nos chérubins nous semblent tellement de trop, que l'on souhaiterait que ça cesse en un éclair. J'avoue, parfois, je laisserais bien ma main mettre un arrêt à mes souffrances en mettant une bonne tape sur la fesse rebondit d'une de mes filles. Mais je n'en arrive, heureusement, jamais là. Même si la frontière et toute proche, je sais que c'est une zone interdite.

Je ne comprend pas toujours mes pulsions et quand je sens cette violence montée en moi, je cherche vite à l'analyser pour la comprendre.
Le plus dur, c'est de prendre le temps de s'arrêter pour se remettre en question, avant de craquer et de corriger nos enfants.
Quand je me sens dans cet état, en général c'est que je ne trouve plus de solution ou bien que ma fatigue m'en empêche.

Défenseure du respect éducatif (entre autre), je ne suis pas toujours infaillible et je peux aussi céder à des pulsions, malgré mes croyances. Je ne tape, ni ne corrige d'une quelconque façon mes enfants. Pourtant, il m'arrive d'utiliser une autre forme de violence et qui n'est pas moins grave : la violence verbale. Les mots sont pour moi bien plus dur à retenir que les gestes.

Je ne parle pas d'insulte, mais bien de mots qui blessent nos tout petits.
Je fais un gros travail sur moi, pour éviter ces problèmes verbaux, mais il m'arrive encore d'échouer.
Les premiers temps, je culpabilisais énormément. Puis j'ai appris à m'excuser auprès de mes enfants. Prendre le temps de leur expliquer que oui, moi leur mère j'ai eu tort et que non il n'est pas normal de dire des choses méchantes pour se soulager de son stress. Je leur explique bien que les mots que j'ai dit ne sont pas des vérités et qu'elles ne doivent pas croire que je les pense. C'est ma colère qui parlait pas mon cœur.

Eh bien, ce n'est pas toujours facile à faire. Mais c'est un bien pour mes filles.

Nous ne sommes pas invincible, c'est certain. Le plus important, c'est de souhaiter prendre conscience de ses propres failles, pour ne pas en faire subir les conséquences aux autres. Nos enfants sont fragiles et précieux et c'est peut être ceux qui méritent le plus notre respect.
Comment leur apprendre à être respectueux de son prochain, si nous même nous ne le sommes que partiellement avec eux?

Mon astuce est simple: faire une pause.
Prendre le temps de réfléchir à ce qui nous met réellement en colère et pourquoi.
Prendre le temps de s'isoler avant de faire quelque chose que l'on pourrait regretter.
Prendre le temps de dire à son enfant qu'on l'aime et que parfois nous aussi nous faisons et disons des bêtises.
Mais surtout accepter de s'arrêter pour se rendre compte que nos enfants ont les mêmes droit que nous et que nous sommes là pour les protéger.

Soyons cohérent et apprenons à nos enfants que toute forme de violence est inadmissible et qu'il ne faut l'accepter ni dans son foyer, ni à l'extérieur. Peut-être qu'ainsi, les générations de femmes et d'hommes à venir n'auront plus à souffrir de la violence conjugale, entre autres.

dimanche 12 septembre 2010

Non à la violence éducative!


En cette période de rentrée scolaire, je me devais en tant que mère de famille (souvent débordée) de rappeler que la violence éducative est encore considérée comme une normalité dans notre société française.

Alors qu'il est interdit de battre une femme, un animal ou même un congénère de même taille et même poids, il semble tout à fait normal à la plupart des français de fesser, corriger ou réprimander les plus petits et fragiles: nos enfants.

En suède une loi est en place depuis trente ans interdisant les châtiment corporelles sur mineur (cela incluant la tape sur la main, la claque, fessée et autres punitions physiques courantes, dans de nombreuses familles) En Europe, ce sont prés de 20 pays qui ont déjà tout comme la Suède adopté cette même loi. Mais en France le conservatisme d'une éducation à la dure perdure. Toute fois l'Europe compte bien faire avancer les choses et l'interdiction de la fessée est plus que jamais à l'ordre du jour.

Plutôt que de blâmer les parents qui usent toujours de ce moyen d'autorité, je voulais proposer sur mon blog de nombreux ouvrages sur des modes d'éducation sans violence et des moyens ressources de ne pas céder aux pulsions de notre propre éducation.

Quelques livres: (pour commencer)



- La fessée : Olivier Morel













-C'est pour ton bien : Alice Miller











-Élever son enfant autrement : Catherine Dumonteil-Kremer











- Poser des limites à son enfant: Catherine Dumonteil-Kremer











-Parents efficaces: Thomas Gordon











-Il n'y a pas de parent parfait : Isabelle Filliozat











-Parents toxiques: Susan Forward











Bonne lecture et hauts les mains!

vendredi 10 septembre 2010

Faire des réserves pour l'hiver


Telle la fourmi de monsieur De La Fontaine, je me suis décidée, cette année encore, à faire des réserves pour l'hiver.

Cette été ayant été prolifique en tomates, aromates, et autres merveilles du jardin et des vergers. Plutôt que de me remplir la panse à en exploser ma ceinture. J'ai décidé de stocker mes surplus pour des temps plus frais, où la vision d'une belle courgette tranchée, ou d'un bon coulis de tomate maison me renverra, nostalgique, en cette période estivale si chère à mon cœur.

Curieuse de tout je me suis donc attelée à récupérer toutes les recettes possibles et imaginables de conserves et de conservation. Mon premier challenge fût de récupérer suffisamment de contenant. Une fois de plus j'ai vidé les armoires et placards de ma grand-mère et de ma mère, réquisitionné tout pot sensé aller à la déchetterie et récupéré un maximum de bac à glace ou sorbet.

Puis j'ai épluché, découpé, mijoté, mis en bocal ou en bac et enfermé dans mes placards et mon congélateur.

Quelques unes de mes préparations:
-coulis de tomate
-sauce tomate pour préparation (pizza, lasagne, bolo...)
-ail confit
-confiture diverses et variées
-rondelles de courgettes, aubergines, queue d'aïl, queue d'oignon
-ciboulette ciselée (au congélateur)
-tisanes: verveine, menthes, sauge, queues de cerise
-herbes séchées: estragon, thym, basilique, romarin
-mûres congelées (parfait pour les tartes et les gâteaux)


Je pense prochainement faire des terrines et des fruits en sirop...