jeudi 24 juin 2010

Biberons et bisphenol A (BPA)

(photo: propriété de Sylviane Pouvreau, toute reproduction interdite)

En lisant le journal ce matin, j'ai appris que le parlement a voté hier l'interdiction de la fabrication et de la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A. C'est un grand soulagement, pour nos chères têtes blondes. La durée de mise en application par contre me désole un peu étant donné qu'elle semblerait ne pas arrivée avant janvier 2011.
Toute fois la reconnaissance publique du danger du bisphénol A est une grande victoire, qui va sensibiliser plus d'un parent et futur parent dans leur choix.
Pour ma part, j'ai découvert les méfaits du bisphénol A grâce à nos amis les canadiens qui ont voté, depuis déjà quelques années,l'interdiction de sa commercialisation.

Il faut savoir que le bisphenol A contenu dans les biberons est un composé dangereux et cancérigène à l'origine de nombreuses dégénérescences en particulier sur les appareils génitaux. Jusqu'à présent, il n'était reconnu que la toxicité de son utilisation lorsqu'il était soumis à de fortes températures comme lors de son passage au micro-onde. Aujourd'hui cette loi va permettre à l'ensemble des acteurs de la petite enfance et des parents de protéger les enfants de ce poison.

Personnellement, en tant que maman (très) allaitante, je ne me suis soucié d'histoire de biberon qu'aux alentours de la première année de ma fille ainée, quand elle a voulu boire de l'eau la nuit en toute autonomie. J'avais reçu des biberons en cadeau publicitaires et n'en n'ayant pas grand usage, je n'avais pas eut besoin de compléter. Quand ma petite puce a grandit et désiré boire du lait de vache tiède en mon absence, nous avons utilisé les mêmes biberons.Nous les faisions réchauffer au micro-onde. Personne ne m'avait jamais informé des risques. Puis en voguant sur les vagues internationales du web, j'ai découvert de nombreux articles et documentaires sur le bisphenol A.

J'ignorais jusqu'à son existence!!
Alors, lorsque j'ai découvert ses effets nocifs, j'ai de suite arrêté de les faire chauffer et me suis dirigé vers d'autres biberons en verre cette fois-ci. Je ne voulais plus de plastique craignant (dans l'extrême) qu'on nous cache à nouveau une substance toxique. J'ai donc acheté un biberon des plus basiques et je l'ai équipé d'une gaine en latex. Le tour était joué!

Je me suis sentie trahi dans mon rôle de maman protectrice. Naïvement, je faisais confiance aux fabriquant, persuadée qu'ils ne risqueraient jamais de mettre une quelconque substance nocive dans un biberon destiné à des nouveaux nés. J'avais tort d'être trop confiante et je l'ai appris à mes dépend. Ce qui m'a aussi vraiment mise en colère c'est de savoir à quoi était destiné l'usage du BPA.
En fait ce composé chimique serait essentiellement présent dans les biberons pour leur effet transparent et une certaine résistance au choc... Navrant! On empoisonne nos enfants pour faire de beaux ustensiles (de mort?).

C'est pourquoi je suis heureuse que les méfaits du bisphenol A soient enfin reconnus légalement en France! Une bonne chose de faite pour les biberons. Allons plus loin! A quand son interdiction complète dans la fabrication d'emballages alimentaires?

mercredi 23 juin 2010

Solutions locales pour un désordre global


http://www.solutionslocales-lefilm.com

Il s'agit du film considéré par de nombreuses personnes comme le film engagé de l'année. En effet, Coline Serreau s'attaque à l'agriculture industrielle et dénonce les fonctionnements crapuleux, an parallèle elle montre des personnages tel que Vandana Shiva, Lydia et Claude Bourguignon ou même Philippe Desbrosses déjà présent dans le film "Nos enfants nous accuseront".

Je conseil ce film qui est encore disponible à la projection (voir sur le site pour le faire projeter près de chez vous), j'ai été fondamentalement touchée par les témoignages des cultivateurs locaux. De plus l'image très présente d'une fécondité féminine essentielle est une vision séduisante dans un milieu qu'on a trop souvent l'habitude d'attribuer aux hommes (surtout en occident).

Nos enfants nous accuseront

http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/

J'ai mis beaucoup de temps pour voir ce film et je l'ai finalement vu après le film de Coline Serreau "solutions locales pour un désordre globale". J'ai trouvé les deux films très complémentaires. L'alimentation aujourd'hui est devenu une des parties négligées de nos vies et de nos budgets. Ce film dénonce et donne des pistes positives. Manger sain, pour nous, nos enfants et le respect de notre environnement.
J'ai encore entendu hier, en écoutant France Inter, que la moyenne des dépenses alimentaires en 2009 est inférieure au coût de nos logements.
Quel est cette logique économique qui veut que notre toit nous coûte plus cher que notre alimentation?
Je suis inquiète d'entendre les gens se désintéresser de leur façon de manger et de nourrir leurs enfants. Le prix ne doit pas tout faire, la solidarité permet parfois aussi de vivre mieux sans dépenser plus.
A méditer!

Le mystère de la disparition des abeilles

Voilà un film fort intéressant mais parfois (pour ma part) un peu trop technique. Quoiqu'il en soit on en sort moins ignorant et prêts à devenir plus compatissant de ces petites bêtes .Selon Albert Einstein si les abeilles disparaissaient l'homme n'aurait plus que 4 années à vivre... Elles sont les principaux pollinisateurs de nos cultures. Elles sont fragiles, précieuses et méconnues.
Dans ma région (Alsace) il s'agit d'une vrai hécatombe, depuis les dix dernières années. Les monocultures, les pesticides et autres engrais, fragilises, rendent malades ou même tues nos amies ailées. Les apiculteurs sont souvent désarmés et démunies face au décés ou à l'agonie de ruche entière. Ouverture sur une grande réflexion face à nos responsabilité et au moyen d'être plus respectueux à l'avenir.

Je tiens aussi à préciser qu'aujourd'hui les ruches de particuliers sont des articles accessibles et réellement bénéfiques pour notre environnement. Toute fois comme toujours renseignez-vous avant tout achat. J'y pense sérieusement, même si je n'ai pas l'espace pour le moment et que mes filles me semblent encore trop jeunes... mais ça germe, ça germe!! Les parisiens et les new-yorkais le font sur leurs toits pourquoi pas chez nous?

Global sushi


Voici un film dont j'ai vu la projection à Strasbourg à l'initiative de Greenpeace, (qui au passage organise une projection ou manifestation tous les mois sur le campus de Strasbourg).
J'ai trouvé sa présentation très intéressante. J'ai eut une grosse remise en question sur mes goûts culinaires et le fait de manger parfois plus par caprice que par nécessité. J'ai aussi ressenti une grande tristesse face à notre participation passive à ces modes de pêche excessifs et égoïstes. Il m'a semblé essentiel de le partager ici.
Le retour à une pêche artisanale et raisonnée pourrait permettre à l'homme de manger et de vivre de la pêche mais aussi aux espèces aquatiques de continuer à exister en paix.

mardi 22 juin 2010

couches lavables


Dans un monde, où la normalité va vers tout ce qu'on consomme pour le jeter une fois usé, j'ai décidé de parler d'un sujet encore marginalisé.

Les couches lavables!!!
Quand je suis tombée enceinte de mon premier bout de chou, il m'est venu comme une évidence qu'il ne pourrait participer à ce qui me rendait verte de rage au quotidien dans mon travail; j'ai nommé la super pollution des couches jetables. Je travaillais alors dans une crèche et je passais mes journées à changer des petites fesses potelées et à remplir les poubelles par la même occasion. Chaque jour, nous mettions deux sacs de 100 litres de couches jetables à la décharge.

Pourtant les langes, que mes propres fesses avaient usés, me semblaient très repoussants et peu pratiques. Puis en surfant sur le web, j'ai découvert les couches préformées et tout leur univers.
Ma première appréhension a été le prix de départ qui lorsqu'on veut pouvoir tourner régulièrement revient à environ 270 euros sur le net. Puis le côté fastidieux, je voulais que le père de ma fille participe aux changes et je craignais de le braquer.

J'ai alors trouvé de nombreux sites très sympa traitant du sujet:

J'ai réussis à me faire financer le kit de départ en cadeau de naissance, ce qui m'a définitivement lancé.

J'ai ainsi découvert que ces couches étaient très hygiéniques, douces, vraiment simples d'utilisation et surtout très économiques.

Pour l'entretien:
Tout d'abord on positionne une feuille de papier biodégradable au fond de la couche. cela limite les manipulations fécales et les taches trop tenaces.
Puis,je les entrepose dans une poubelle en plastique de 50l, après les avoir détachées. Puis lorsque elle est pleine je la bascule dans ma machine avec ma lessive de noix de lavage (le savon de Marseille occupe les fibres et diminue l'absorption), plus un peu de percarbonate, un demi verre de vinaigre et quelques gouttes d'huile essentielle de thea tree (attention risque d'allergie!).
Moi je préfère les laver a 60°c, mais certaines se contentent de 40°c.

J'avoue qu'avec l'arrivée de bébé2, 20 mois après bébé1, j'ai du augmenter considérablement mon stock et m'équiper d'un sèche linge.

J'ai donc décider de coudre mes couches, ce qui s'est avéré, pour une novice comme moi, très facile. (voir photo: tout-en-un cousue par mes soins). Pour cela, j'ai acheté du tissus sur le web dans des magasins spécialisés. J'ai pratiquement divisé par deux le prix des couches et pu me faire plaisir avec des motifs sympas et originaux.

liens de sites de tissus pour couche:
http://www.cosycotton.com
http://www.couchenature.fr
http://www.toile-de-coton.fr/catalog/
http://tiloudou.fr/

Pour le sèche linge, j'ai beaucoup hésité, mais je n'avais finalement pas le choix. J'habite en Alsace et dans une maison fort humide... les couches ne séchaient pas ou pas assez vite. Alors toujours convaincue par cette solution de change, j'ai investit dans un sèche linge peu énergivore et avec un retardateur pour l'utiliser en heure creuse.

Au vue de ce que j'écris, il semble que je me sois ruinée pour mes valeurs écologiques.
Eh bien j'ai fait les comptes:
350 euros de couches (+ accessoires)
120 euros de protection papier pour les selles (lavables 2x)
450 euros de sèche linge
960 euros d'électricité
30 euros de lessive et vinaigre
72 euros de percarbonate
résultat: 1982 euros pour les changes de mes deux enfants. Ça parait énorme!
pour la même chose en couches jetables: 3120 euros!!!!

Autant dire que j'ai fait de grosses économies.

Les couches jetables sont l'un des premiers fléaux écologiques. Elles génèrent à elles seules 351000 tonnes de déchets par an pour la France (uniquement). Un enfant jusqu'à l'age de la propreté consomme une moyenne de 3600 couches, c'est à dire 468 kg de déchets.
Elles sont aussi très énergivores à la fabrication et contiennent des produits fortement toxiques.

Toute fois pour celles qui vraiment ne peuvent pas, le mieux c'est d'utiliser des jetables biodégradables et compostables. Elles sont un peu plus chères mais répondent à une alternative entre l'envie de polluer moins et la difficulté de sortir du "jetable addict".

lundi 21 juin 2010

Sop-en-lin (ou en coton)

(image: www.boutique-du-lin.fr)

J'aimerai profiter de ce blog pour répondre à tous les curieux qui venant chez moi pose la fameuse question: "Tu as du sopalin, s'il te plait?"
et auxquels je réponds devant leurs yeux ronds : "Je n'en ai jamais chez moi".

Impossible au 20ème siècle, il y a encore des gens (comme moi) assez fous pour ne pas posséder cette révolution qu'est le papier-essuie-tout!!!

Et bien oui! Chez moi, on utilise des lavettes, éponges, torchons et gants. Ma petite machine à laver a toujours une petite place pour eux.

Le sopalin sans en avoir l'air c'est très polluant (et si!) et on en utilise pour tout et n'importe quoi, de plus, c'est cher et et pour les accrocs du sopa-mouchoir, il faut reconnaitre que c'est très irritant.
Alors oui, j'achète des mouchoirs jetables et du papier toilette, mais je limite leur utilisation au fait de se moucher et de s'essuyer le derrière. Pas d'utilisation inutile pour essuyer du chocolat sur le bout du nez ou enlever une trace de maquillage...

Tout ça pour dire que remplacer le sopalin est très facile et peu cher.
Pour ceux qui souhaite y renoncer et qui n'ont pas de gros stock de lavettes et torchons: pensez à vos vieux draps, tee-shirts, serviettes de bain usée, vieux peignoirs... Un coup de ciseau et pour les plus téméraires un coup d'aiguille et le tour est joué ;°)

Simple, mais il fallait y penser!

devenir les apprentis sorciers du ménage



J'ai fait une découverte il y a de ça 4 ans qui a changé la vie de mes placards et re-lesté mon porte monnaie. les produits ménagers industriels ne sont pas magiques!!

Pendant de longues années, je leur ais prêtés des vertus miraculeuses. Je ne jurais que par tout ce qui pouvait crever jusqu'aux derniers ces terribles microbes. Puis j'ai découvert les vertus d'une vie plus respectueuse...

Nous ne sommes pas obligés de rendre nos habitats stériles pour mieux vivre. En fait, ce serait plutôt le contraire. De récentes études démontrent que les enfants atteints d'allergies diverses (de plus en plus nombreuses) sont en majorité issues de famille hyper-hygiénique. Le problème est qu'a trop vouloir tuer nos microbes ont fragilise nos organismes.

Des solutions:

-Utiliser du vinaigre additionné à de l'eau et quelques gouttes d'huiles essentielles (de thé tree par exemple) pour nettoyer toilettes, salle de bain, cuisine et sol carrelé.

-cristaux de soude + vinaigre+ bicarbonate : produit pour lave vaisselle impeccable.

- savon de Marseille ou savon de fiel : excellents détachants avant lavage (en frotant avec une petite brosse à ongle, c'est encore plus efficace)

-savon de marseille rapé et additionné d'eau: lessive
-une poignée de noix de lavage en décoction dans 2l d'eau: lessive (très bien pour les couches lavables qui n'aiment pas trop le savon de marseille)

-1/2 verre à moutarde de vinaigre dans le tambour de la machine: adoucissant et anticalcaire

-mettre des balles de tennis ou des balles de lavages (en vente dans les magasins bio): tape le linge, le rendant plus souple et augmentant l'efficacité de la lessive

-un bouchon de percarbonate: blanchissant

-pour les afficionados du linge parfumer: laisser macérer une semaine 10 gouttes de votre huile essentielle de lavande (pamplemousse, pin sylvestre, eucallyptus...) dans une bouteille de vinaigre blanc et utiliser comme pour l'adoucissant

-un chiffon microfibré et un peu d'eau (pulvérisation): dépoussiérant pour meuble

-coudre son sac d'aspirateur (très facile), il suffit juste de le le vider quand il est plein et on repart pour un tour. Pour ceux qui ne savent pas coudre il en existe en vente pour moins de 10 euros.

-un bouchon de savon noir liquide dans 5l d'eau: nettoyage des parquets et des escaliers en bois.

-un peu d'huile d'olive (ou autre) sur vos parquets ou boiseries et les voilà rajeunit et protégés!

Et puis surtout utiliser de l'huile de coude! c'est encore la plus efficace et la plus propre des énergies que nous produisons.

Pour les machines: si votre linge a bien été détaché au préalable, 30°c suffisent amplement! écologique et aussi économique ;°)

la biopiraterie: après les escrocs près de chez vous, ceux du bout du monde



(Une fois de plus, merci à Marcelgreen pour cette info.)

Je parlais l'autre jour des escrocs du coin de la rue, prêts à tout pour faire du profit sur ce que je préfère appeler une nouvelle prise de conscience (plutôt que mode) écologique des populations. Partant d'un bon sentiment, nous nous faisons souvent abusés par des acteurs fort en astuces pour nous faire dépenser notre argent pour leurs propres intérêts.

Hélas, les pirates sont partout et de plus en plus légalisés. Aujourd'hui, au nom du sacro saint brevet des semence et de la toute puissance industrielle, certaines sociétés se permettent de s'attribuer des espèces (propriétés inaliénable de notre planète) et de déposer des brevets leur donnant toute puissance sur leur exploitation et obligeant les populations cultivatrices a verser des royalties.
Le plus révoltant est qu'il n'existe nulle loi pour interdire cette pratique. Et pourtant de nombreux exploitants dans le monde souffre: le vivant ne devrait pas pouvoir être breveté.

Ces brevets sont les maux de nombreux problèmes écologique dans le monde. Ils sont à la base de la disparition de nombreuses espèces de la faune et la flore et ne cessent de rendre inaccessible aux autochtones des végétaux inscrits dans leur patrimoine culturel et leurs pratiques ancestrales.
Le vivant ne devrait pas souffrir du droit de propriété.

Protéger oui, posséder non!!

En attendant, en octobre prochain (2010) se tiendra à Nagoya, la convention sur la diversité biologique. Il tient à nous tous de faire savoir que nous ne cautionnant pas ce genre de rapt, et cela en consommant des produits issues d'un commerce équitable et respectueux de la nature et des hommes ou en soutenant les différentes ONG dans leurs actions.


pour aller plus loin, n'hésitez pas à aller sur le site http://www.biopiraterie.org/ ou à lire le livre de vandana Shiva : "La biopiraterie ou le pillage de la nature et de la connaissance" (image du billet)

Et si la baleine était venue prévenir du danger?


Ce matin, en ouvrant mon journal local, j'ai eut la stupeur et la tristesse d'apprendre deux nouvelles concernant les baleines (espèce que j'affectionne particulièrement).
La première concernait la mort de la baleine venu s'échouer (par erreur?) dans les fjord danois, et la seconde concernant le rendez-vous de la CBI (commission baleinière internationale) à Agadir.

En effet, il se trouve que trois pays continuent encore la chasse baleinière, sous couvert de pêche culturelle (Norvège et Islande) ou scientifique (Japon).Malgré les quotas (que ces derniers veulent revoir à la hausse) les baleines restent une espèce fragile et essentielle pour la sauvegarde de l'éco-système marin.
Aujourd'hui une majorité de pays s'accorde à dire que cette espèce doit être protéger et qu'il faut cesser sa pêche qui dans certains pays pêcheur, faute de consommation humaine finit en alimentation pour animaux domestiques et pour la pisciculture...

Il a été démontré pourtant que la baleine est indispensable à son milieu. Elle est un des plus gros fournisseur de fer marin avec 50 tonnes produites après chaque digestion. Ce même fer est un stimulateur de la production de phytoplancton. Leurs excréments en plus d'être de supers fertilisants, permettent de faire disparaitre 400 000 tonnes de C02, soit le double de leurs propres rejets. A titre de comparaison cela revient approximativement, à la consommation de CO2 annuelle d'une ville comme celle de La Rochelle... intéressant!

Je reste inquiète sur un possible laxisme et d'éventuelles histoires de corruptions donnant raison à ceux qui déjà s'emballent en lançant toutes sortes de brevets industriels su le dos de ce bel animal. Me dire que certains envisage d'en faire des balles de golf, de la lessive, des carburants ou encore des bonbons, me donne un sentiment de grande tristesse.
En Europe la majorité des pays soutiennent sa protection et l'interdiction de sa pêche, mais pas le Danemark... La baleine, morte hier, serait-elle venue leur délivrer un message? Du genre: "Cétacés!!"

Pour aller plus loin: http://www.greenpeace.org/international/en/news/Blogs/makingwaves/another-day-another-scandal-surrounding-the-j/blog/12508

vendredi 18 juin 2010

Pareil pas pareil



Voilà la vidéo qui m'a décidé pour le chocolat. Moi j'ai trouvé la démonstration et les arguments CONVAINCANTS.

Astuce N° 1: Ne jamais rien jeter sans réfléchir


J'ai longtemps critiqué ma mère ( pas toujours à tort) de son instinct de conservation exacerbé. Toute fois, aujourd'hui je me rend compte comme cela m'est bien utile! Depuis notre prise de conscience familiale, ma mère a été (avec ma grand-mère, c'est une histoire de famille!) notre principal fournisseur.
Lorsque j'ai besoin, de pots de confitures, de bouteilles en plastiques, de tissus, de petit outillage, vaisselles, livres... bref de quoique ce soit. Je sais que ma môman aura surement mon bonheur caché quelque part dans son fatras.
Oui mais voilà, maintenant que nous nous sommes espacées de 800 km, c'est devenu difficile de trouver ces précieux trésors qui me servent tant au quotidien. C'est ainsi que je me suis rendu compte que je ne faisais vraiment pas attention à ce que je jetais dans mes poubelles respectives. Je mettais de l'or à la décharge ou (dans le meilleur des cas) à recycler!
Le meilleur des recyclages étant celui qui ne coûte pas d'énergie, j'ai commencé à garder.
Persuadée que seul certains déchets pouvaient obtenir mes faveurs, je me séparais encore de bijoux inexprimés.

C'est ainsi, qu'au grand haussement de sourcil de mon chéri, je me suis mise à réfléchir à chacun de mes voyages à la poubelle.

J'ai réussi à sauvé:

-des bouteilles de lait : excellent pour y mettre la lessive faites maison

-des pots de confitures: indispensable en cette période de récolte

-des pots en verre de toute formes et tailles : idéal pour les sauces faites maisons, les tisanes, le thé, les herbes séchées, la moutarde faites maison (en projet)...

-Les bouteilles en verre d'huile : très belles débarrassées de leurs étiquettes, elles feront de très bonne bouteilles à sirop (maison) et eau de vie diverses.

-Les emballage du chocolat en poudre B**** de ma moitié : format très sympa et léger pour riz, céréales en vrac, pâtes...

-les emballages de fromage râpé (honte à moi, je sais!) : confection de jolies pochette pour le gouter de mes pépettes.

-Les pots de crème fraîche et fromage blanc : excellents remplaçant des tup*** W***, pour la congélation, le frigo et les fruits secs en vrac. (je m'en sers aussi comme bol doseur pour les gâteaux!)

-Les enveloppes: découpées, elles font de très bons papiers notes pour le téléphone, ou pour la liste des courses. (les plus préservés et chères, genreA3, A4, A5, et doublées, sont recyclées et aurons une seconde vie)

-les cartons d'emballage de chocolat: découpées et recalibrées font des cartes postales gourmandes et très appréciées.

-boites à chaussures: très pratique pour y ranger toute sorte de choses.

-Sac des noix de lavage : très joli sac coulissant pour y ranger les lingettes en tissue de maman et de bébé, ou même pour y mettre du vrai coton. Mais aussi comme je l'ai lu sur le site RIPE GREEN IDEAS, pour faire les achats en vrac (pas encore essayé!)

-Magazine: placé dans les toilettes permet de se cultiver en toute circonstance; certaines photos peuvent être récupérées pour composer de jolis papiers cadeau ou cartes postales.

-Journal: idéal pour la conservation de tous les légumes racines et des pomme de terre en particulier.

-cartons de colis: parfait petits rangements à livre pour étagères d'enfants (évite les livres qui finissent tous par terre pour en prendre seulement un!) ou comme me l'ont appris mon frère et Jul's, en meuble!

-vêtements usés, tachés, déchirés: lingettes, torchons, pétasses, gants, etc...

Bon je m'arrête là car il y en a tant et tant! Mais n'hésitez pas à me laisser un commentaire pour me soumettre de nouvelles manière de ne pas jeter nos trésors oubliés :°)

Commerce équitable une nécessité pour tous




Pour mon deuxième article j'ai choisi de parler du commerce équitable.
J'avoue que l'idée m'est venue du Graines Contest de MarcelGreen hier, sur Facebook. Il posait la question du pourcentage que représentait le commerce équitable dans le commerce mondial. Je me suis documentée et j'ai découvert, après avoir surfé sur de nombreux sites, deux choses. Premièrement, le commerce équitable est mal connu et deuxièmement que de nombreux chiffres sont donnés. Ce qui m'a stupéfait n'est pas le nombre de réponse différentes, mais le fait qu'aujourd'hui (selon Tristan Lecomte, fondateur de la marque Alter Eco)la part de marché de ce dernier est estimée à 0,008% du marché mondial!

En lisant ça je vous assure que j'ai pris la mesure du manque de prise de conscience global autour de cette solution du commerce raisonné.

Alors, pourquoi le commerce équitable?
Je me suis posée la question de nombreuses fois avant de me lancer dans l'aventure. Et voilà les réponses que j'ai trouvé:

1) Les produits de bases sont en majorité issue de cultures raisonnées et bios ou en biodynamies (respectueux de l'environnement: bien!)

2)Il assure un salaire et des conditions de travail descentes aux producteurs et leurs ouvriers (respectueux de l'homme: bien!)

3)Les produits sont bons et issues d'un savoir faire local et parfois ancestral (respectueux des racines et de mes papilles: bien!)

4)Le système relance une nouvelle forme d'économie permettant aux acteurs de vivre de leur production, de créer des emplois et de ne plus dépendre de l'aide extérieur ou de la dictature industrielle (respectueux de l'économie locale: bien!!)

Voilà les 4 raisons (respectueuses) qui m'ont décidé à faire le pas d'acheter équitable.

-J'ai commencé par le café (nectar addictif): Sublime! Bon et finalement souvent moins cher (ratio qualité/prix) que les marques industrielles, j'ai été séduite de suite.

-Puis une vidéo (que je posterais à la suite de ce message) m'a fait réfléchir à changer ma façon de consommer le chocolat (2ème source d'addiction chez moi). Essaie: Incroyable! Cette fois-ci le prix et largement élevé mais le goût!! J'ai été convaincue dès la première bouchée et ma petite tribu aussi. Impossible de revenir en arrière. Et la composition 100% naturel, sans arôme ou autre cochonnerie!

-J'ai aussi testé le tissus: Tee-shirt de Monsieur Poulet (sympa et original), coton bio et bambou bio pour la confection des couches: très résistant et drôlement beau.
-Ma dernière découverte est le riz. Grâce à une grande enseigne (une fois n'est pas coutume) qui faisait une promotion sur ce produit, j'ai gouté ces petits grains venus de loin, mais respectueux de mes valeurs: très bon! Cuisson impeccable en risotto et à la vapeur (je ne fais jamais mon riz à la créole, trop gourmand en eau).

Mais équitable ne veut pas dire qui porte un logo et qui vient de loin. Consommer équitable c'est aussi aller à la rencontre des acteurs locaux et des petites producteurs respectueux de leur environnement. (ex: AMAP, ferme bio, vignoble biodynamique, artisans, etc.)

Voilà! Juste une façon d'expliquer avec des mots simples et un peu de vécu, que la vie respectueuse est à la portée de ce qui le souhaitent!
Pour aller plus loin : http://alturl.com/ig2t

Merci à Marcel Green!

jeudi 17 juin 2010

quand écolo rime avec escroc c'est pas beau!


Tout d'abord, bienvenue sur ce blog. Pour mon premier message j'ai décidé de parler des contrefaçons bio et des arnaqueurs.

Je me suis installée dans cette belle région de l'Alsace il y a presque deux ans maintenant. Lors de mon arrivée, j'ai du apprendre à recomposer ma façon de vivre en adéquation avec la nature, le climat et la culture locale.
Pour cela je me suis de suite dirigée vers la première enseigne bio. Erreur! Bio, ne veut pas dire écolo!

J'ai du l'apprendre à mes dépends. J'ai d'abord eu une confiance aveugle dans ce primeur bio et proche de mon logement. Puis petit à petit des indices glissés ici et là m'ont laissés comprendre que quelque chose n'allait pas.
La première chose est qu'il vendait des produits traités en même temps que du bio. Dans les produits traités j'ai même eu la surprise d'y apercevoir des pêche en plein mois de décembre... Étrange!
Puis le rayon fruits et légumes bio relayé au fond du magasin, ne semblait jamais indiqué la provenance de ses produits. J'en ai donc fait la remarque. Aussitôt dit aussitôt fait deux jours plus tard tous les cageots indiqués les provenance et...au ciel! Aucun produit ne provenait de France, le pays le plus proche était l'Italie, la plupart des produits provenait du Maghreb et de Nouvelle Zélande!!!
Je me sentais de plus en plus trahit dans mes valeurs et mes convictions. Aussi, ai-je commencé à questionner ce commerçant sur les raisons de tout ça. Et là stupeur puissance infinie: "moi, je suis convaincue que ce que vous dites c'est bien mais les clients eux ils ne veulent pas l'entendre ce que vous dites." Rouge d'indignation, je lui ai fait remarqué qu'il n'était obligé par aucun client de vendre des produits hors-saison et dans des sachets plastiques, tout en indiquant en gros bio sur son enseigne.
J'aurais pu dès ce moment ne plus me rendre chez ce monsieur. Mais sa proximité et mon manque de connaissance des commerces locaux (ainsi qu'un ventre de 8 mois de grossesse) m'ont incité à continuer à y faire mes achats. De plus je ne pouvais me résigner à acheter mes légumes en super marché ou à un non local. Que voulez-vous j'ai des valeurs.

Puis quelques semaines plus tard une amie m'a expliquer le système d'inscription des œufs (00: bio; 01: en extérieur; 02: intérieur au sol; 03: en batterie). Je m'empresse alors d'aller regarder mes œufs acheter chez lui la veille et dit bio, et... que vois-je? en gros sur la coquille de mes œufs: 03!!!!! Je me suis sentie trahie et réellement non respecté.

Depuis je ne vais plus faire mes courses chez lui. J'ai d'abord commencé par me rendre sur le marché (dont j'ignorais jusque là l'existence)pour acheter des produits locaux (tant pis pour le bio).Puis, récemment, je me suis inscrite dans une AMAP.

Et croyez moi (ou pas), mais pour ce qui est du respect du consommateur et de l'information sur le produit, rien de mieux qu'une bonne AMAP. Produits frais, locaux et de saisons a-s-s-u-r-é-s!!